Asie de l'Est

Mon découpage de l'Asie est contestable, il a néanmoins le mérite de m'être pratique et de traduire la diversité de ce continent mieux que ne le faisaient les manuels scolaires du XXème siècle qui réduisaient l'Asie à trois sous-ensembles : Proche, Moyen et Extrême Orient.
Le terme "extrême" semble complètement dépassé dans un monde où les moyens de communication font désormais de nous tous des voisins; quant à Proche et Moyen-Orient, nombreux d'entre nous ne font pas de distinction entre les deux.
Ce découpage d'un autre temps est indissociable des images d'Epinal qui réduisent le Moyen-Orient à d'inépuisables guerres ou, au mieux, à l'évocation de civilisations perdues. Pour ce qui est de l'Extrême-Orient, on a beau faire, je l'associe immanquablement à ces images de propagande qui nous le faisait voir à travers le regard bridé et diabolique d'un asiatique à natte surmonté d'un chapeau chinois.
Redécouper l'Asie, c'est lui donner l'opportunité de faire table rase des préjugés et se la représenter autrement, ce que les images que je présente tenteront, de façon très incomplète, de faire.
On parlera ici de l'Asie de l'Est, fortement sous influence de la Chine, un continent presque à elle-seule.
La Chine, sans doute le seul pays de la Terre qui offre encore l'occasion à l'Occidental que je suis de perdre tout repère : en Chine, le dentifrice vert n'a pas goût de menthe et la glace verte a possiblement goût de petit pois, les œufs pourris sont un met recherché et cracher ses restes de nourriture par terre au restaurant est bien vu...
C'est pour ça qu'il faut aimer et aller en Chine, pour se laisser bousculer !